A la découverte de Budapest et de la Hongrie dans toutes leurs variétés !
1 Novembre 2014
Le week-end du 26 octobre (fête nationale en Autriche), j'ai eu le plaisir d'être accueilli à Vienne par un ami avec qui nous sommes allés visiter le musée d'Histoire militaire de Vienne (http://www.hgm.at/en.html )
Le musée se trouve dans l'ancien arsenal construit, après 1848, sur les ordres de François-Joseph dans un style néo-byzantin qui ressemble un peu à la synagogue de Budapest. Rien que le bâtiment est intéressant.
On rentre par le « Feldherrenhalle », la « salle des généraux » les plus illustres de la monarchie habsbourgeoise. A côté d'Eugène de Savoie, on retrouve – au moins - un Hongrois le comte Jànos Pàllfy, maréchal impérial mort en 1751.
Vu la riche histoire commune (l'armée « k&k » impériale et royale), le musée regorge de pièces « hongroises » dont je vous présente une courte sélection :
le recrutement des Hussards, tableau de 1890. Un homme sur vingt (en effet « húsz » veut dire « vingt » en hongrois) devait servir dans ces régiments de cavalerie légère.
Foulard/drapeau donnant les instructions de tir et de mouvement pour les soldats. La version allemande exactement identique se trouvait dans la vitrine d'à côté.
La séparation géographique entre les espaces rattachés directement à la couronne impériale et soumis à la levée « landwehr » et celle dépendant de la couronne de St Étienne et fournissant la « Honvéd » (nom que porte toujours l'armée hongroise aujourd'hui).
Cimier et hallebarde de la garde hongroise, à noter le blason sur chacun des éléments.
Tableau d'un régiment d'infanterie hongroise, probablement dans les dernières années du XIXe siècle.
Étendard d'un régiment hongrois, un petit cours d'héraldique ne serait pas de trop ;)
Après la première guerre mondiale la ville de Soron-Ődenbourg a eu le choix lors d'un référendum de choisir d'être rattaché à l'Autriche ou la Hongrie. Elle a choisi le 14 décembre 1922 la Hongrie -malgré ce type de propagande en faveur de l'Autriche - ce qui lui vaut depuis le surnom Civitas fidelissima (« ville très fidèle ») côté magyar.
Fanion austro-hongrois de la flotte k&k.