A la découverte de Budapest et de la Hongrie dans toutes leurs variétés !
17 Janvier 2010
La chanson populaire, et en particuliers les comptines enfantines, sont une part importante de ce qui fait que l'on est français, hongrois ou ouzbek... En disant cela je ne cherche pas à rentrer en concurrence avec Éric Besson et son joyeux débat sur une identité nationale, mais la connaissance, passive en général chez les natifs, de ces comptines est une marque de haute maitrise de la langue.
En effet, combien d'étrangers parlant excellemment bien français connaissent « une souris verte » ou « frère Jacques »? Peu à mon avis. Faut-il remédier à ce fait en temps que professeur de Français Langue Étrangère? Je me pose encore la question, il y a d'autres « urgences ».
Toutefois c'est avec un grand plaisir que j'ai découvert, en tant qu'apprenant de hongrois, cette chanson traditionnelle dont voilà les paroles :
Tavaszi szél vizet áraszt,
virágom, virágom.
Minden madár társat választ,
virágom, virágom.
Hát én immár kit válasszak,
virágom, virágom
Te engemet s én tégedet,
virágom, virágom.
Une traduction au pied levé de ma douce :
Le vent du printemps fait fondre la neige
Ma fleur, ma fleur
Tous les oiseaux se choisissent un compagnon
Ma fleur, ma fleur
Et moi, qui devrais-je choisir?
Ma fleur, ma fleur
Toi, tu me choisis, moi je te choisis
Ma fleur, ma fleur
Et cerise sur le gâteau, le groupe Queen lors de son concert du 27 juillet 1986 (donc avant la chute du Rideau de fer) à
Budapest a offert cette chanson à son public.