A la découverte de Budapest et de la Hongrie dans toutes leurs variétés !
12 Mars 2012
Série: Death Note
Tome: 1
Scénario: Tsugumi OHBA
Dessin: Takeshi OBATA
Éditeur: Kana
Date: 2003
4ème de couverture
Light, un brillant lycée, découvre le carnet d'un dieu de la Mort. Tous ceux dont le nom y est inscrit sont condamnés à mourir! Un duel sans merci s'engage entre Light, le justicier, et L, un mystérieux enquêteur.
Mon avis
Parfois, c'est rare je le concède, j'ai des accès d'ouverture d'esprit et j'essaye d'outrepasser mes limites psychologiques et celle de mes goûts (ce qui me vaut des lectures marquantes comme le divin marquis). Avec Death Note c'est mes yeux que j'ai soumis à rude épreuve pour surpasser l'injure au bon – donc au mien – goût que constitue la couverture (criarde, composition usée etc...). Une fois cette épreuve surmontée, je me retrouve confronté à un dessin “de type manga” très classique mais ni mauvais ni désagréable à l'oeil (le dieu de la Mort fait tout de même bien rire en pseudo Marlyn Manson). Une dernière épreuve pour pouvoir apprécier cette oeuvre - qui se mérite! - est le nom (la traduction française?) du nom du héros, Light... s'il vous plait, un peu de décence!
Alors pourquoi prendre le temps d'écrire cette note sur Death Note? Simplement que le scénariste mets sur la table quelques questions intéressantes sur la mort, la manière de la donner dans notre monde post-moderne (guerre propre, euthanasie, peine de mort, changement de notre relation avec le corps mort et l'idée même de mort). Le scénario est bien posé et je suis curieux de lire la suite...
Sur le même thème je vous conseille, outre la série “Six feet under”, le travail de Philippe Ariès, « Essais sur l'histoire de la mort en Occident du Moyen Age à nos jours » ou encore le roman de Robert Merle, « La mort est mon métier ».
Note Top BD des Blogueurs : 15/20